Vol d’électricité au Togo : Que dit la loi sur ce crime grave passible d’une peine de prison ?

Le vol d’électricité a pignon sur dans les quartiers de Lomé, Sokodé et Kara. Les branchements électriques illégaux sont depuis longtemps un secret de polichinelle.

Pourtant, ce que beaucoup considèrent comme une solution anodine aux difficultés financières est en réalité un crime grave au regard de la loi togolaise, passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois ans.

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Les conséquences juridiques sont lourdes

L’article 412-2 du Code pénal togolais qualifie les branchements illégaux aux réseaux d’électricité, d’eau, de gaz ou de téléphone de vol pur et simple, équivalent au cambriolage. Les personnes prises en flagrant délit de manipulation de compteurs, de détournement de câbles ou de contournement des systèmes de facturation encourent :

  • 1 à 3 ans de prison
  • Des amendes allant de 2 à 20 millions de francs CFA (environ 3 300 à 33 000 dollars)
  • Des demandes d’indemnisation supplémentaires auprès des entreprises de services publics pour perte de revenus
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Pourquoi cette position ferme contre le vol d’électricité ?

La politique de tolérance zéro du gouvernement vise à protéger les infrastructures nationales des dommages causés par des branchements non sécurisés, garantir l’équité pour les citoyens qui paient leurs factures malgré leurs difficultés financières et réduire les pertes de revenus qui entravent l’amélioration des services.

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