Violences basées sur le genre : Les influenceurs togolais s’engagent contre ce fléau
Lomé, 28 novembre 2023 (Lomé Actu) – Dans un élan de solidarité, le Togo participe activement à la campagne internationale annuelle « 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes et des filles ». Lancée par l’équipe Europe au Togo, la campagne a pour thème « Je dis STOP à toutes les violences faites aux femmes et aux filles ».
La manifestation a recueilli le soutien de personnalités influentes telles que Sheyi Adébayor, Maman Taméa et King Mensah. Ces personnalités unissent leurs forces pour lutter contre la violence fondée sur le genre, un problème omniprésent qui touche une femme et une fille sur trois au Togo.
D’autres participants notables sont Julio Têko, Océane Codjia, Jean-Pierre Azanledji, Bernice Agbodjinou, Elsa M’Benna Ba et Labioko (Sandra Marilyne). Ensemble, ils visent à sensibiliser et à encourager l’action pour éradiquer la violence à l’égard des femmes et des filles.
La campagne « 16 jours d’activisme » au Togo comprend une série d’activités destinées à promouvoir la sensibilisation et à susciter le dialogue. Des débats radiophoniques aux visites sur le terrain et aux séances d’information, l’initiative vise à révéler la réalité alarmante d’une femme et d’une fille sur trois au Togo qui subit des violences basées sur le genre.
Comprendre les violences basées sur le genre
Lancée le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la campagne se poursuivra donc jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits de l’homme.
Les violences basées sur le genre sont également connues sous le nom de violences sexistes. Elles englobent donc les actes préjudiciables dirigés contre des individus en raison de leur identité de genre. Cette violation transcende les frontières et les classes sociales. En effet, c’est l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde.
Les femmes et les filles, particulièrement vulnérables, font face à diverses formes de violences basées sur le genre, notamment la violence domestique, la violence non conjugale, la violence à l’encontre des enfants, le mariage précoce ou forcé, le féminicide et les mutilations génitales féminines.