Lomé devient le centre de l’arbitrage et de la médiation en Afrique
A partir du 5 février 2025, Lomé accueille la première Semaine de l’Arbitrage et de la Médiation, un événement international majeur axé sur la résolution des différends dans les secteurs maritime et financier.
Une réunion clé pour les experts juridiques
Ce colloque inédit, organisé par le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation de Lomé (CAMeC-Lomé), réunit les plus grands juristes – avocats, magistrats, arbitres et médiateurs. Leur objectif ? Renforcer leur expertise et trouver des solutions concrètes aux conflits croissants dans ces industries stratégiques.
Position stratégique du Togo dans le commerce
S’exprimant lors de l’événement, M. Martial Akakpo, Secrétaire Général du CAMeC-Lomé, a souligné le rôle crucial du Togo dans le commerce régional. « Lomé est un hub logistique essentiel, au service des pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a-t-il déclaré.
Avec l’expansion du commerce international, les conflits augmentent. Les conflits maritimes et financiers sont de plus en plus fréquents. Les experts affirment que des systèmes d’arbitrage et de médiation efficaces sont désormais essentiels pour la stabilité.
Un tournant dans la résolution des conflits en Afrique
Durant quatre jours, professionnels du droit et acteurs économiques échangeront sur les meilleures pratiques et le rôle des instruments juridiques tels que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
MS. Balkissou Alfa Hassan Sio Kabo, responsable de la division de règlement des différends de la ZLECAf, insiste sur le fait que les centres d’arbitrage africains doivent intensifier leurs efforts.
« À mesure que le commerce se développe, les conflits sont inévitables. Les solutions africaines doivent être au cœur du règlement des différends », a-t-elle affirmé.
Le Togo a pour objectif de devenir un acteur clé sur la scène de l’arbitrage et de la médiation en Afrique. « Nous souhaitons que cet événement devienne un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur », a déclaré M. Akakpo a conclu.