Les séchoirs à énergie solaire augmentent la production d’arachides au Togo
Un certain nombre de pays d’Afrique de l’Ouest ont un climat et un sol bien adaptés à la culture de l’arachide. Au Togo, les arachides se portent bien, mais des problèmes de transformation post-récolte ont maintenu cette culture bien en deçà de son potentiel.
Cependant, l’introduction des séchoirs solaires a eu un impact positif significatif sur la production et la préservation d’une culture vitale pour la population locale.
Des ragoûts et des sauces aux arachides qui sont des aliments de base de la cuisine nationale à l’exportation à l’étranger de produits à base d’arachides, les utilisations de cette arachide ne manquent pas au Togo. Cependant, les petits agriculteurs ont du mal à préserver l’intégralité de leur récolte en grande partie à cause des aflatoxines, qui se développent lorsque les conditions sont trop humides et ruinent les arachides.
« Les arachides sont une denrée très périssable et elles peuvent se gâter si elles ne sont pas stockées correctement pour être transformées », a déclaré Aïssetou Koura, présidente de la coopérative des producteurs d’arachides à Koumonde.
Lancé en 2014 par l’initiative spéciale One World No Hunger du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, GIC collabore avec le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) pour accroître la mécanisation agricole dans 14 pays d’Afrique et deux d’Asie.
En 2021, l’introduction des séchoirs solaires a commencé à changer radicalement les choses pour les producteurs d’arachides dans les coopératives de Tovegan à Dapaong. En collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les Centres d’innovation verte pour le secteur de l’agriculture et de l’alimentation (GIC) au Togo ont aidé un fabricant local, Guema Concept, à développer une technologie de séchoir solaire pour les producteurs locaux d’arachides à partir de plans élaborés par l’Université de Hohenheim.
