Le Nigéria et le Togo font pression pour une réglementation des données personnelles

Les parties prenantes au Nigéria mobilisent leurs efforts pour garantir que le projet de règlement sur la protection des données dans le pays, toujours en attente au Parlement, puisse être examiné et adopté dès que possible. Des efforts similaires sont déployés par les autorités togolaises qui veillent à ce que la protection des données personnelles fasse partie de l’écosystème de l’identification numérique du pays.

La contribution du secteur privé est nécessaire pour la loi nigériane sur la protection des données.
Solomon Musa, coordinateur de projet de l’initiative Nigeria Digital Identity for Development (Nigeria ID4D) a récemment rencontré des actionnaires du secteur privé pour solliciter leur contribution à l’adoption de la réglementation nationale sur la protection des données.

S’exprimant récemment lors d’un atelier sur la protection des données et l’identification numérique au Nigeria, Musa a déclaré qu’un cadre juridique pour protéger les données personnelles est vital pour l’écosystème d’identité numérique du Nigeria et fonctionnera pour le bien des citoyens.

Outre le besoin de protection des données personnelles, Musa a également réitéré l’importance du projet d’identité numérique en cours lui-même.

Le Togo étudie un projet de décret réglementant les données des cartes d’identité biométriques
Le conseil des ministres du Togo a récemment examiné un décret qui vise à fixer les conditions d’enregistrement, de rectification et de mise à jour des données biométriques et biographiques des citoyens collectées pour le projet de carte d’identité nationale biométrique.

Le projet de texte aborde également les conditions de délivrance d’un numéro d’identification unique par l’Agence nationale d’identification (ANID) – l’agence qui en est chargée, comme le rapporte Togo First.

Le Togo est en train de délivrer des numéros d’identification uniques dans le cadre du projet WURI financé par la Banque mondiale dans six pays d’Afrique de l’Ouest à hauteur d’environ 400 millions de dollars.

Alors que les consultations sur le texte de réglementation des données se poursuivent au Togo, les autorités affirment que le registre biométrique basé sur le MOSIP devrait être achevé d’ici la fin de cette année.

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