Escroquerie : un Togolais parmi les 14 arrêtés à Ouagadougou

Lors d’une opération nocturne qui s’est déroulée du 22 au 23 décembre 2024, la gendarmerie burkinabè a réussi à démanteler un vaste réseau d’escroqueries fonctionnant sous le tristement célèbre système « QNET » à Ouagadougou.

Agissant sur la base d’une information, les autorités ont effectué une descente dans six villas du quartier Wapassi, secteur n°30, arrêtant 14 individus, dont un ressortissant togolais. Les suspects étaient originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont la Guinée, le Mali, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, ce qui souligne la portée régionale de l’opération.

Des victimes attirées par de fausses promesses de richesse rapide

En effet, le réseau s’en prenait à des jeunes vulnérables, les attirant avec des promesses irréalistes de gains financiers rapides. Selon les rapports, 160 victimes, dont 15 ressortissants togolais, ont été piégées par l’arnaque. Les victimes, âgées de 17 à 25 ans, ont été secourues et plus tard réunies avec leurs familles ou remises à leurs consulats respectifs.

Le système QNET a été signalé comme frauduleux par plusieurs gouvernements. En effet, il fonctionne en attirant des individus avec la perspective d’un gain facile, pour ensuite les piéger dans un réseau de tromperie et d’exploitation financière.

QNET : Un système notoire interdit dans toute l’Afrique de l’Ouest

Le réseau QNET est une source de préoccupation pour les gouvernements de la région. En juillet 2024, le Burkina Faso a officiellement interdit les activités de l’organisation, invoquant ses promesses financières trompeuses et ses pratiques d’exploitation. Des interdictions similaires ont été mises en œuvre au Togo, au Bénin et en Côte d’Ivoire, reflétant un effort coordonné pour limiter l’influence du réseau.

Malgré ces mesures, le système fonctionnant sur la pyramide de Ponzi continue ainsi d’opérer clandestinement, adaptant ses tactiques pour échapper aux forces de l’ordre.