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La « capsule suicide » surnommée « la Tesla de l’euthanasie » interdite dans ce pays

Lomé Actu, 11 juillet 2024- La Suisse a interdit l’utilisation du Sarco, un appareil futuriste d’assistance au suicide surnommé « la Tesla de l’euthanasie », juste avant sa première utilisation prévue ce mois-ci.

Le ministère public du canton de Schaffhouse a averti l’association Exit Suisse, à l’origine de l’appareil, que son utilisation pourrait entraîner des conséquences juridiques graves, incluant une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans. La décision a été prise en raison du manque d’informations fiables sur la méthode utilisée par le Sarco, qui consiste à créer une diminution rapide du niveau d’oxygène dans une capsule en forme de cercueil.

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Les procureurs ont exprimé des inquiétudes quant au contrôle des processus mécaniques lors de la mort. Ils soulignent l’impossibilité de déterminer qui est responsable de la mise en œuvre du processus. L’interdiction du Sarco intervient alors que la Suisse est connue pour sa législation libérale en matière de suicide assisté, qui a donné lieu à un phénomène de « tourisme suicidaire ».

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Le pays attire de plus en plus de personnes souhaitant mettre fin à leurs jours, attirées par la possibilité d’un suicide assisté légal et accessible. Les associations suisses d’euthanasie, comme Exit Suisse et Dignitas, constatent une augmentation constante du nombre de demandes, notamment de la part de personnes originaires de pays où le suicide assisté est illégal.

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Malgré cette popularité, les critiques et les militants pro-vie s’inquiètent de la « glorification » de la mort et de la possible exploitation de personnes vulnérables.

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