La Fédération qui régit la boxe togolaise (FETOBOXE) hausse le ton. Après le décès tragique d’un boxeur nigérian lors d’un gala au Ghana, la Fédération dénonce les pratiques dangereuses de la boxe non réglementée.
Le président de FETOBOXE, Kpakpo Adote, est inquiet, rapporte Republicoftogo. Il pointe du doigt de graves manquements : adversaires de poids inégal, absence de contrôle médical et événements organisés sans aucune supervision officielle. Pour un sport aussi intense et risqué que la boxe, c’est un signal d’alarme.
Adote rappelle que la boxe n’est pas un combat de rue. Elle exige une structure : examens médicaux avant le combat, périodes de repos après le KO et encadrement strict. Malheureusement, certains boxeurs togolais continuent de participer à ces combats non autorisés, principalement au Ghana voisin, avec peu ou pas de préparation.
Des mesures pour mieux encadrer la boxe togolaise
Malgré les interdictions répétées de la fédération, cette tendance se poursuit. C’est pourquoi FETOBOXE intensifie ses efforts.
Pour assainir ce sport et protéger ses athlètes, de nouvelles initiatives sont en préparation. La boxe sera introduite dans les écoles. L’armée organisera ses propres compétitions. Des clubs communautaires seront créés pour encourager les jeunes talents dans un environnement plus sûr et mieux organisé.
L’objectif ? Redorer l’image de la boxe au Togo et assurer la sécurité de ses combattants.