
Quatre ans après le départ de l’ex président Alpha Condé, le chronogramme électoral a été interrompu en Guinée par les autorités de la transition.
Ce pays africain est dirigé avec un bras de fer par l’ancien commando des forces spéciales mis en service par le gouvernement précèdent.
Arrivé au pouvoir le 5 septembre 2021, le président de la transition Mamadi Doumbouya avait fait des promesses à la population, certaines visaient la création de l’emploi pour la jeunesse et la remise du pouvoir au peuple, ce qui est le droit d’un soldat.
Au cours de cette transition, les manifestations ont été interdites depuis 2022, plusieurs responsables des partis politiques et des médias croupissent dans les geôles de Conakry.
L’opposition et la société civile guinéenne vent debout
La société civil réclame le retour à l’ordre constitutionnel, une partie de la population demande le retour de l’octogénaire l’ex président de la Guinée. L’opposition de son côté menace de reprendre avec les manifestions si la date du scrutin n’est pas encore dictée par les autorités qui ne veulent pas communiquer à ce sujet.
La coalition « Union sacrée » qui regroupe plusieurs organisations de la société civile et partis politiques comme l’UFDG (Unions des Forces Démocratique de Guinée), a été établie.
Lors de la réunion du lundi 22 avril, les signataires du nouveau regroupement ont appelé les autorités de la transition à organiser des élections au plus vite, avant la fin de l’année.
À défaut, l’Union sacrée « se réserve le droit d’exiger son départ ». Pour des participants de cette rencontre, la transition présidée par le chef militaire n’a pas respecté de nombreuses échéances, ce qui voudrait dire qu’elle veut confisquer le pouvoir.