
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a clairement exprimé son opposition à une proposition d’accord de paix, qui impliquerait la concession officielle de la Crimée à la Russie en échange d’un gel des hostilités.
Ce projet, soutenu par les États-Unis dans un plan en sept points, devrait être débattu à Londres lors d’une réunion de haut niveau impliquant des responsables britanniques, américains et européens.
En réaction, Zelensky a affirmé que cette approche viole la Constitution ukrainienne, précisant que « la Crimée est notre territoire », soulignant ainsi l’inadéquation de telles négociations avec la volonté du peuple ukrainien.
Zelensky a exprimé des craintes quant aux conséquences de cette proposition, suggérant que des discussions autour de la Crimée pourraient prolonger le conflit au lieu d’amener une résolution rapide.
Bien que le plan de paix ait été présenté comme une opportunité pour un cessez-le-feu à long terme, des responsables européens redoutent que cela ne serve qu’à favoriser les ambitions de Vladimir Poutine dans les négociations futures.
Alors que le général Keith Kellogg, représentant spécial de Trump, participera à la réunion de Londres, les forces ukrainiennes continuent de faire face aux attaques russes, intensifiant ainsi la pression sur Kiev alors que les discussions se poursuivent.