Ghana : Le parlement approuve une peine stricte contre les promoteurs des LGBTQ+
Au Ghana, le Parlement a approuvé une peine privative de liberté minimale de trois ans et maximale de cinq ans pour les personnes qui encouragent, parrainent ou soutiennent des activités LGBTQ+ dans le pays.
Lors des délibérations sur le projet de loi concernant la promotion des droits sexuels humains et des valeurs familiales ghanéennes, le député de Ningo Prampram, Sam Nartey George, a expliqué la raison d’être des sanctions proposées. Il a souligné que l’inquiétude du public se concentre principalement sur la défense et la promotion des programmes LGBTQ+ plutôt que sur le comportement privé des individus.
Expliquant la répartition des peines, M. George a souligné que : « pour les personnes prises en flagrant délit de participation à ces activités, la peine va d’un minimum de six mois à un maximum de trois ans. Toutefois, pour ceux qui encouragent, parrainent ou soutiennent activement de tels programmes, la peine est de trois ans au minimum et de cinq ans au maximum ».
Cette décision souligne l’engagement du Ghana à défendre les valeurs traditionnelles et les normes sociétales, au milieu des débats actuels sur les droits des personnes LGBTQ+ et l’acceptation culturelle.
Cet obstacle franchi, le projet de loi peut maintenant être adopté, car toutes les préoccupations soulevées à l’encontre des dispositions initiales semblent avoir été prises en compte.