Corée du Sud : Le président Yoon Suk Yeol et ses ministres dans le viseur de la justice
La police sud-coréenne a ouvert une enquête sur le président Yoon Suk Yeol suite à des accusations d’« insurrection » après sa controversée déclaration de loi martiale, en vigueur pendant six heures, qui a plongé le pays dans une profonde crise politique.
Cette décision, justifiée par le président par des menaces de sécurité non précisées, a entraîné la suspension du pouvoir civil, le déploiement de l’armée et un choc général.
Deux plaintes ont été déposées par l’opposition, le Parti Reconstruction de Corée, et des militants, conduisant également à des enquêtes concernant le ministre de l’Intérieur et l’ancien ministre de la Défense pour leur implication présumée.
La déclaration de la loi martiale, une première depuis plus de 40 ans, a été rapidement annulée après un vote parlementaire de l’opposition la qualifiant de violation constitutionnelle. Des dirigeants militaires ont pris leurs distances avec l’action du président, affirmant n’avoir été informés qu’après l’annonce télévisée.
Le chef du principal parti d’opposition a exprimé son incrédulité face à la situation, soulignant la gravité de la crise et la volonté d’engager une procédure de destitution. Un vote parlementaire pour la destitution du président est prévu prochainement.