Deux gendarmes ivoiriens, détenus au Burkina Faso depuis plus d’un an après avoir franchi accidentellement la frontière, ont été libérés le 29 novembre grâce à la médiation du président togolais Faure Gnassingbé.
Cette libération, annoncée par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, marque la fin d’une crise diplomatique qui avait tendu les relations entre les deux pays voisins. Le président Alassane Ouattara a exprimé sa gratitude envers le président Gnassingbé pour son rôle clé dans la résolution de ce conflit.
L’affaire, qui a impliqué des négociations complexes, s’inscrit dans un contexte géopolitique régional sensible. La libération des gendarmes ivoiriens fait suite à une médiation visant à désamorcer les tensions.
Bien que la libération ait été obtenue, la question du rapatriement de Sékou Ouédraogo, ancien agent des renseignements burkinabè accusé de complot et réfugié en Côte d’Ivoire (selon le Burkina Faso), demeure en suspens.
Malgré cette situation complexe, la libération des gendarmes représente un pas significatif vers la résolution pacifique des différends et le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
