Révision constitutionnelle au Togo : Pourquoi Alain Foka est sujet de critiques ?

Au milieu de cette nouvelle constitution initiée par l’assemblée nationale togolaise, le projet MANSSAH, dirigé par Alain Foka est particulièrement scruté. En plus son choix du Togo comme terre d’accueil soulève des questions.

Suite à ses implications présumées dans la réforme constitutionnelle engagée par le parlement togolais, le franco camerounais, Alain Foka est devenu la cible de nombreux critiques sur la toile.

Les accusations portées contre Foka par la presse locale, notamment le quotidien « Liberté », par certains hommes politiques et de nombreux togolais à travers Twitter dépeignent une personne cherchant à profiter de la situation politique togolaise pour ses propres intérêts, au mépris des souffrances du peuple togolais.

Lire aussi  Coopération Togo-Chine : Prof. Robert Dussey échange avec Wang Yi

Ces critiques sont d’autant plus virulentes qu’elles mettent en lumière une apparente contradiction entre les idéaux panafricanistes prônés par Foka et ses actions au Togo

Un projet Manssah

Pour rappel, dans un des manifestes du groupe manssah, il est dépeint un système politique ressemblant au modèle soumis par le pouvoir togolais.

Lire aussi  Conflit israélo-iranien : Trump évoque une possible intervention des États-Unis

Si le système en lui-même n’est pas vu d’un mauvais oeil, c’est sa manière d’être introduite qui dérange au Togo. Il n’en fallait pas plus pour que de nombreux togolais, politiciens et citoyens sur la toile, voient Alain Foka derrière cette manoeuvre.

Pour certains, Alain Foka fait du panafricanisme un business; ce, d’autant plus qu’il aurait installé son entreprise au Togo. Pour les détracteurs du journaliste vedette, il a profité de son audience pour tenter de pousser les populations à adopter un régime qui ne leur était pas favorable. 

Lire aussi  Crash d'avion en Inde : Le pilote aurait sauvé des vies avant l'accident tragique

La décision de reporter les élections législatives et régionales, initialement prévues pour avril 2024, afin de permettre un dialogue plus approfondi sur la réforme, n’a fait qu’attiser les tensions. Les consultations prévues avec les chefs traditionnels et les groupes organisés, tout en excluant une large part de la population, ont renforcé le sentiment d’un processus non inclusif.