Crise en Équateur : Le gouvernement prolonge l’état d’urgence

Le gouvernement a décidé de prolonger l’état d’urgence de 30 jours supplémentaires en raison de l’escalade de violences liées au narcotrafic. Depuis le 8 janvier, l’armée est déployée à travers tout le pays pour faire face à cette situation qui a débuté avec l’évasion d’un chef de gang dangereux. Initialement prévue pour prendre fin le vendredi 8 mars, la prolongation de la présence militaire dans les rues se poursuivra désormais jusqu’au 8 avril.

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Les autorités qualifient la situation de « conflit armé interne » opposant l’armée aux narcotrafiquants, plongeant ainsi le pays dans une véritable guerre urbaine. Au cours des deux derniers mois, les forces militaires ont déjà appréhendé plus de 7 500 individus et saisi environ 65 tonnes de drogues. Une vingtaine de gangs, liés aux cartels mexicains et à la mafia albanaise, sont impliqués dans ces affrontements qui secouent l’Équateur, un pays stratégiquement situé entre les principaux producteurs de cocaïne que sont la Colombie et le Pérou.

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À l’origine de cette vague de violence, l’évasion du chef de gang Adolfo « Fito » Macias le 7 janvier dernier a entraîné une série d’enlèvements de policiers et de gardiens de prison. Face à cette insécurité grandissante, l’Équateur a été placé sous surveillance par l’International Rescue Committee en raison du risque de crise humanitaire.

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