Lomé : Augmentation du taux de pollution, voici la cause

La question de la pollution dans le grand Lomé fait toujours parti des préoccupations du gouvernement togolais. Mais d’année en année, l’on constate que le risque augmente.

Pourquoi ?

Pas besoin d’être un expert pour constater que le trafic dans la capitale est largement dominé par les motos. 52%, selon une étude publiée réalisée par l’université de Lomé (UL).

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La plupart des deux roues sont des taxis-motos.

Les voitures personnelles représentent 22% du volume total et les bus et taxis 15%.

‘Les motocyclettes ont envahi le paysage urbain depuis plusieurs commente Guezere Assogba maître de conférences, à la tête du Pôle de recherche et d’expertise sur la dynamique des espaces et des sociétés (PREDES) à l’UL.

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Cet engouement pour les transports en deux roues remonte à une quinzaine d’années avec l’apparition de modèles chinois bon marché et répondant à une demande des habitants, notamment ceux n’ayant pas les moyens d’acheter une voiture.

Mais cette démocratisation du transport individuel a aussi des conséquences sur l’environnement. La pollution dans la capitale y est plus élevée année après année.

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Sans parler des embouteillages et des accidents dont le nombre est alarmant.

Pour les auteurs de l’étude, le remède passe par un développement massif des transports publics urbains.