La tension entre Moscou et l’Europe atteint un nouveau seuil. Lors d’une déclaration particulièrement ferme, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie était prête à répondre militairement « dès maintenant » si les pays européens venaient à engager une confrontation directe.
Ce discours intervient alors que les tentatives occidentales pour mettre fin au conflit russo-ukrainien peinent à aboutir et que Donald Trump, désormais revenu à la Maison-Blanche, incite Volodymyr Zelensky à accepter un accord de paix conforme aux exigences russes une position que plusieurs États européens refusent, redoutant une capitulation déguisée de l’Ukraine.
Pour Poutine, cette attitude hostile prolongerait la guerre et rapprocherait dangereusement le continent d’une confrontation ouverte. Le chef du Kremlin a averti que toute escalade initiée par l’Europe pourrait mener à un point de non-retour, insinuant clairement la possibilité d’un recours à l’arme nucléaire.
La Russie, qui détient le plus important arsenal nucléaire au monde avec environ 5 500 ogives, dispose déjà de plus de 1 700 têtes stratégiques déployées et prêtes à l’emploi. En rappelant qu’il pourrait ne « rester personne avec qui négocier »,
Poutine joue une fois de plus sur la dissuasion nucléaire, même si beaucoup estiment que ses menaces visent davantage à intimider qu’à annoncer une action imminente. Néanmoins, dans le climat géopolitique actuel, de telles déclarations renforcent les inquiétudes d’une extension du conflit au-delà de l’Ukraine.