Un homme se suicide après une choquante découverte sur sa femme
Au Cameroun, un tragique événement survenu à la fin de l’année dernière a suscité un débat animé, teinté de tonalités misogynes, autour de la question de la paternité.
L’histoire implique un homme, Xavier Foka, qui s’est suicidé après avoir découvert, par le biais de l’amant de son épouse, qu’il hébergeait trois enfants qui n’étaient pas ses enfants biologiques. Selon les témoignages, les relations tendues entre Xavier et son épouse, marquées par les multiples infidélités de cette dernière, étaient devenues notoires au sein de la famille.
Cet incident a profondément choqué et déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où le hashtag #me_too a émergé avec d’autres révélations similaires de la part d’influenceurs. Certains internautes ont encouragé les hommes à soumettre leurs enfants à des tests ADN pour dissiper tout doute sur leur paternité réelle.
Cependant, ce débat a pris une tournure marquée par des éléments misogynes, avec des hommes pointant du doigt « l’infidélité féminine ». Les femmes ont répliqué avec des arguments et des comparaisons, s’opposant à la stigmatisation des femmes dans ce contexte. Minou Chrys-tail, animatrice télé et militante féministe, a souligné que si les hommes sont en droit de faire des tests de paternité pour se rassurer, il est inacceptable d’en faire un sujet stigmatisant pour les femmes.
Au-delà de ce débat, l’utilisation généralisée des tests de paternité est considérée par certains comme le reflet d’un malaise social profond. Maurice Somo, psychosociologue camerounais, explique donc que ces révélations sur la paternité réelle d’enfants au sein des couples sont le symptôme d’une crise de confiance au sein des foyers. Toutefois, il met en garde contre le recours systématique à de tels tests, soulignant que cela détériore considérablement les relations affectives au sein des couples à chaque utilisation.