
Sécurité au Togo : Réduction des zones à haut risque
Le Togo a enregistré une diminution notable du nombre de zones classées à haut risque au cours des deux dernières années, selon le dernier rapport de WANEP-Togo (Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix).
Présenté à Lomé le 29 janvier 2025, ce rapport met en évidence des progrès dans la stabilisation de certaines régions, malgré une augmentation générale des incidents de sécurité.

La collaboration porte ses fruits
Cette amélioration est attribuée aux efforts coordonnés du gouvernement togolais, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux. Des initiatives clés, notamment des campagnes de sensibilisation, des programmes de stabilisation et des projets de développement, ont été intensifiées dans les zones vulnérables, notamment dans la région des Savanes.
Si la préfecture de Kpendjal demeure une zone prioritaire nécessitant une vigilance accrue, la réduction des zones à haut risque suggère que les stratégies de prévention commencent à porter leurs fruits.

Défis sécuritaires persistants
Malgré cette tendance positive, le paysage sécuritaire du Togo reste complexe. Entre janvier 2023 et décembre 2024, le pays a enregistré 810 incidents de sécurité, causant plus de 500 décès. Selon Seyram Adiakpo, coordinateur national de WANEP-Togo, ces chiffres soulignent les menaces persistantes posées par le crime organisé et l’extrémisme violent, ainsi que la hausse des incidents liés à l’insécurité routière et aux troubles civils.
Face à ces défis, WANEP-Togo a appelé à des mécanismes de prévention plus solides, à des programmes de résilience économique et à des protections des droits humains. L’organisation souligne la nécessité d’un soutien accru aux forces de sécurité et aux initiatives locales, en particulier dans les zones frontalières où l’instabilité déborde souvent des pays voisins.
Avec Togo First