Au Togo est encore au centre des débats sur des présumées violations des droits humains dans les prisons. L’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) rapporte qu’entre 2020 et 2025, au moins 11 détenus sont morts suite à des actes de torture et traitements inhumains, dont 10 prisonniers politiques.
L’ASVITTO, via sa page X (Twitter), a condamné ce qu’elle qualifie de « traitements dégradants » infligés aux détenus. Parmi les victimes figure Karrou Wawim, un militant de l’opposition décédé le week-end dernier des suites d’une longue maladie.
Né en 1984 à Kara, il était ingénieur en électronique et père de deux enfants. Arrêté en 2018 lors de manifestations de l’opposition, il a été emprisonné sans jugement pendant des années. Ce n’est que le 3 février 2025 qu’il a été condamné avec 13 autres personnes à 10 ans de prison.
ASVITTO accuse le gouvernement togolais
L’organisation accuse directement les autorités togolaises, les accusant d’utiliser la torture comme méthode de gouvernance. Selon ASVITTO, l' »indifférence et l’insensibilité » du gouvernement ont conduit à de graves violations des droits humains.
ASVITTO exhorte les puissances occidentales à intervenir et à mettre un terme à ces pratiques inhumaines.
