Togo : Les langues nationales bientôt intégrées dans l’enseignement technique
Lomé Actu, 14 août 2024 – Le ministère délégué en charge de l’enseignement technique mène un projet innovant visant à intégrer les langues nationales et les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les programmes de formation professionnelle. Cette initiative est soutenue par l’UNESCO.
Les 13 et 14 août 2024, Lomé a accueilli une réunion cruciale du comité technique chargé de ce processus d’intégration. La réunion fait partie du projet Renforcement des capacités pour l’éducation et le développement des compétences (CapED)/UNESCO. Elle visait à développer et tester un modèle pédagogique qui intègre les langues nationales du Togo dans l’enseignement technique et la formation professionnelle (EFTP).
L’ordre du jour de la réunion comprenait donc l’élaboration d’un résumé des activités menées depuis la dernière session du comité de pilotage, la préparation des présentations pour les membres du comité et la mise à jour de la feuille de route du projet.
L’intégration des langues nationales dans la formation professionnelle, avec les TIC comme catalyseur, représente une approche innovante de l’éducation au Togo. En rendant l’enseignement technique plus accessible dans les langues locales et en intégrant les technologies modernes, cette initiative a le potentiel de stimuler considérablement le développement des compétences et l’employabilité des jeunes togolais.
La phase 1 du projet d’intégration des langues nationales
Cette récente réunion s’inscrit dans le prolongement de la phase initiale du projet, qui a débuté en 2017. La première étape a vu la mise en place d’organes de gouvernance essentiels, notamment un comité de pilotage et un comité technique. En effet, ces organes rassemblent un large éventail d’acteurs, allant des experts en formation professionnelle et en alphabétisation aux représentants des secteurs de l’agriculture, des finances et de la planification du développement.
Les études préliminaires menées au cours de cette phase ont porté sur la dynamique de l’offre et de la demande, en examinant notamment les professions prometteuses liées à l’agropole de Kara et les caractéristiques des bénéficiaires potentiels. Cette approche basée sur la recherche garantit que les réformes éducatives s’alignent ainsi sur les besoins économiques et la démographie des étudiants du Togo.