Lomé Actu, 11 octobre 2024 – L’Église catholique du Togo est sous le choc de deux pertes tragiques successives. Le 9 octobre 2024, outre le meurtre du prêtre Christophe Komla Badjougou au Cameroun, l’Église a été frappée par le décès prématuré du révérend père Casimir Kodo, curé de la paroisse Sainte-Lucie de Baguida et délégué épiscopal responsable de la santé des prêtres.
Le décès du père Casimir Kodo est survenu en France alors qu’il était en pèlerinage à Lourdes, un lieu sacré pour les catholiques du monde entier. Bien que les circonstances exactes de sa mort restent floues, le dévouement du père Kodo au bien-être spirituel et physique de ses confrères prêtres a laissé une marque indélébile dans l’Église togolaise.
Le père Kodo était une figure respectée et aimée, connue pour son engagement au service.
Le prêtre togolais assissiné au Cameroun
L’Église catholique du Togo est également en deuil après la mort de Christophe Komla Badjougou, un autre prêtre, tragiquement assassiné à Yaoundé, au Cameroun, le 7 octobre 2024. Le père Badjougou s’apprêtait à partir pour l’Italie lorsqu’il a été attaqué par deux individus armés qui tentaient de le voler.
Malgré les efforts déployés pour le sauver, le père Badjougou a succombé à ses blessures, laissant l’Église et la communauté togolaise sous le choc.
Ces deux pertes surviennent quelques mois seulement après la mort de Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan, archevêque de Lomé, en juin 2024. Ces tragédies successives plongent l’Église catholique du Togo dans une période de deuil profond, aux prises avec la perte de dirigeants vénérés.
