Lomé, 18 décembre 2023 (Lomé Actu) – La GIZ, en collaboration avec le Togo et l’Allemagne, intensifie son engagement pour le progrès numérique du Togo à travers le projet ProDigiT. La GIZ a lancé un appel d’offres régional afin de recruter une société pour la conceptualisation d’un Observatoire National du Numérique au Togo. Elle s’aligne ainsi sur l’ambitieuse vision Togo Digital 2025.
Objectif de l’observatoire numérique
L’observatoire envisagé est un élément clé de la feuille de route numérique du Togo. Elle collectera et analysera activement les données numériques. Positionné comme un outil d’aide à la décision pour les politiques publiques, il vise donc à soutenir les acteurs économiques et à engager la société civile dans le voyage de la transformation numérique.
En effet, Lomé ambitionne d’émerger comme un pôle numérique central dans la sous-région, porteur d’innovation et de progrès.
Appel d’offres de la GIZ
L’appel d’offres s’adresse aux entreprises togolaises ou africaines, respectant les réglementations fiscales et administratives en vigueur et ne faisant l’objet d’aucune sanction administrative ou judiciaire. Les candidats potentiels doivent donc présenter trois expériences documentées dans le domaine, justifiées par des certificats d’exécution réussie.
Ce portefeuille doit comprendre des collaborations avec des organisations internationales et deux partenariats supplémentaires avec des ONG ou des entités d’importance régionale ou nationale.
Les entreprises intéressées sont invitées à soumettre leur candidature par courrier électronique à l’adresse procurement-giztogo@giz.de, en veillant à indiquer le numéro de référence 83449877 dans la ligne d’objet. La date limite de soumission des propositions est fixée à midi GMT le 20 décembre 2023.
La création de l’Observatoire National du Numérique marque ainsi une étape importante dans le parcours numérique du Togo. Cette révolution est propulsée par des initiatives telles que le programme seuil du Millenium Challenge Corporation (MCC). Les négociations en cours pour un accord « Compact » avec la MCC, axé sur les secteurs de l’énergie et du numérique.
