Terrorisme : La tension monte à nouveau entre le Mali et l’Algérie
Les relations déjà tendues entre l’Algérie et le Mali connaissent une nouvelle détérioration à la suite d’accusations formulées par le gouvernement malien, qui a accusé Alger de s’ingérer dans ses affaires internes et de soutenir des groupes terroristes sur son territoire.
En réponse, plusieurs personnalités politiques algériennes, notamment des membres du parlement, ont dénoncé ces allégations comme une violation des normes diplomatiques et ont menacé de prendre des mesures fermes contre la junte militaire au pouvoir à Bamako.
Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’Algérie cherche à promouvoir la stabilité régionale tout en affirmant son autonomie dans la lutte contre le terrorisme.
Le climat de tension s’est intensifié alors que le mali a publié son communiqué le 1er janvier, le même jour où l’Algérie a pris la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, annonçant la lutte contre le terrorisme en Afrique comme l’une de ses priorités.
Des députés algériens, tels qu’Abdelkader Bengrina, ont souligné le caractère infondé des accusations maliennes et ont mis en avant le partenariat historique entre les deux pays.
Dans ce contexte, l’Algérie réaffirme que sa stabilité est intrinsèquement liée à celle du Mali, et que ses efforts pour contrer le terrorisme sont motivés par un souci de paix et de coopération plutôt que par des aspirations politiques.