Trois individus, dont un militaire, sont actuellement jugés devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour des faits présumés de corruption et de complicité avec des terroristes à Karimama. Le soldat en question aurait accepté de l’argent en échange de la protection d’un éleveur suspecté de terrorisme, tandis que les deux autres personnes impliquées font face à des accusations de « dénonciation calomnieuse ».
Lors de son interrogatoire devant le tribunal, le militaire a plaidé non coupable et a nié toute implication dans des activités illégales, affirmant se consacrer uniquement à sa mission de lutte contre le terrorisme. Le chef de village a témoigné en exprimant que l’éleveur aurait payé une somme d’argent au militaire pour obtenir sa protection, suite à une mission confiée par le maire de la commune.
Des éléments ont également été rapportés sur une altercation ultérieure entre l’éleveur et le chef du village, mettant en lumière les tensions et les enjeux liés à cette affaire. La Cour a fixé la date du 21 mars 2024 pour les réquisitions et les plaidoiries des avocats afin d’éclaircir les circonstances de cette affaire complexe.
