Tensions aux Comores : Le gouvernement prend des mesures inattendues
Depuis le mercredi 17 janvier, les Comores sont plongées dans un climat de violences. Les partisans opposés à l’ancien putschiste Azali Assoumani ont lancé des barrages et des actes de vandalisme en signe de contestation, au lendemain de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, faisant plusieurs blessés et un mort, probablement tué par balle, selon le Dr Djabir Ibrahim, chef des urgences de l’hôpital El-Maarouf.
Face à cette situation, le gouvernement d’Azali Assoumani a averti qu’aucune manifestation ne serait tolérée, instaurant un couvre-feu à Moroni de 19h à 6h, et de 22h à 6h dans le reste du pays. Des actes de vandalisme ont été signalés, notamment l’incendie du domicile du ministre des Transports, Bianrifi Tarmidi, ainsi que des véhicules et des bâtiments officiels. Ces événements surviennent deux jours après la réélection contestée du président sortant pour un troisième mandat consécutif.
Cet incident rappelle les troubles qui avaient suivi son élection en 2019 et qui avaient coûté la vie à trois personnes.