Tanzanie / Arrestations arbitraires des opposants : L’ONU dénonce la répression et interpelle la présidente Samia Suluhu
Lomé Actu, 21 octobre 2024- Le climat politique en Tanzanie se tend à l’approche des élections locales en décembre 2024 et de l’élection présidentielle en 2025.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies dénonce une escalade de la répression et des violations des droits humains, notamment des arrestations de masse et des détentions arbitraires d’opposants.
Des membres du parti d’opposition Chadema, qui avaient organisé une manifestation en août 2024 après la disparition et l’assassinat de plusieurs de leurs militants, ont été arrêtés arbitrairement, suscitant l’inquiétude de l’ONU.
Le groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires de l’ONU s’inquiète particulièrement de l’augmentation des cas de disparitions forcées de dirigeants de l’opposition, de membres d’organisations de la société civile, de journalistes et de défenseurs des droits de l’homme.
L’ONU appelle le gouvernement tanzanien, ainsi que la communauté internationale, à prendre des mesures pour garantir le respect des droits humains et assurer des élections libres et transparentes. L’escalade de la répression, à l’approche des élections, alimente les craintes d’une manipulation du processus électoral et d’une restriction des libertés fondamentales.