Le Sénat togolais a officiellement ratifié ses sept commissions permanentes. Cette décision, adoptée en séance plénière le mardi 25 novembre, marque une étape importante pour le travail parlementaire du pays et ouvre la voie aux travaux législatifs à venir, notamment l’examen approfondi du budget national 2026.
La séance était présidée par le Président du Sénat, Barry Moussa Barqué. Elle et s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités de haut niveau, parmi lesquelles des membres du Bureau du Sénat, des sénateurs et plusieurs représentants du gouvernement. La présence de figures clés telles que M. Gilbert Bawara, Ministre des Relations avec le Parlement, et Mme Yawa Kouigan, Ministre de la Communication, a souligné l’importance de cette étape institutionnelle majeure.
Les sept commissions permanentes constituent les piliers fondamentaux qui permettront au Sénat togolais d’exercer ses fonctions essentielles de rédaction, d’examen et de contrôle de la législation. Chaque commission sera spécialisée dans un domaine clé de la vie nationale, garantissant ainsi un examen approfondi et expert des projets de loi. Les commissions ratifiées couvrent les secteurs essentiels du développement national et des politiques publiques.
Les commissions se pencheront sur des domaines spécifiques afin d’assurer un contrôle ciblé et une contribution législative. Parmi les principaux domaines d’intervention : les lois constitutionnelles, la législation et l’administration générale ; les droits de l’homme, la santé, la population et l’action sociale ; les finances et le développement économique ; l’agro-pastorale, l’aménagement du territoire, l’environnement, les changements climatiques et le développement local ; les relations extérieures et la coopération ; et enfin la défense et la sécurité.
Cette structure globale garantit que tous les aspects de la gouvernance bénéficient d’une attention particulière de la part de la chambre haute du Parlement. Dans son allocution, le président du Sénat, M. Barqué, a qualifié la ratification de moment clé pour l’efficacité du travail législatif et l’influence institutionnelle de la chambre haute.
Le gouvernement, quant à lui, a salué cette avancée et a réaffirmé son engagement en faveur du bon fonctionnement du Sénat togolais.
