Sa petite amie l’asperge d’acide à la veille de son départ pour le Canada

Un jeune Ghanéen d’une vingtaine d’années a raconté avec effroi avoir été victime d’une violente attaque à l’acide, prétendument orchestrée par sa propre petite amie.

La victime, dont l’identité reste cachée, raconte l’horrible épreuve qui l’a laissée avec de graves brûlures au visage, prétendument aux mains d’un conducteur de tricycle.

La victime a décrit avec précision le moment de l’agression : « L’agression s’est produite le matin et il y avait beaucoup de monde. Je me tenais près de quelques vendeurs de nourriture quand soudain, quelqu’un que j’ai perçu comme étant de passage, a versé quelque chose sur mon visage. J’ai immédiatement ressenti une sensation de brûlure sur tout le corps et j’ai commencé à appeler à l’aide. Un bon samaritain est venu à mon secours et m’a emmené à l’hôpital universitaire Komfo Anokye (KATH) ».

Dans une tournure choquante des événements, la victime a pointé du doigt sa petite amie, Abigail, suggérant qu’elle était impliquée dans l’acte odieux.

« Au moment où l’incident s’est produit, je n’avais aucune idée de la personne qui avait versé l’acide sur moi. Mais j’ai rapidement mentionné le nom de ma petite amie [Abigail] et j’ai demandé si je lui avais fait du tort d’une manière ou d’une autre. Parce que c’était la seule avec qui j’avais des problèmes, j’ai dû attendre quelques jours avant de rentrer au Canada et, en plus, elle était la seule à savoir où je logeais », a-t-il révélé.

Des témoins oculaires ont corroboré le récit de la victime, identifiant l’agresseur comme un conducteur de tricycle qui avait modifié la plaque d’immatriculation de son tricycle pour éviter d’être repéré. Détaillant la séquence des événements, la victime a expliqué :

« La personne qui a versé l’acide sur moi m’a dit qu’il s’agissait d’un homme qui conduisait un tricycle communément appelé pragya. Ils m’ont expliqué que la nuit précédente, le conducteur s’était garé près de chez moi. Certains témoins oculaires qui se trouvaient sur les lieux au moment des faits m’ont dit qu’avant qu’il ne me verse de l’acide, ils l’ont vu prendre quelque chose dans le seau du tricycle et qu’ils se sont rendu compte que je criais à l’aide. Après l’incident, ils ont également emmené la pragya au poste de police, car le conducteur s’est enfui ».

Une enquête plus poussée de la police a permis de découvrir que l’auteur avait tenté de dissimuler son identité en déclarant à tort que son tricycle avait été volé.

« La plaque d’immatriculation du tricycle avait été modifiée et recouverte de ruban adhésif noir pour dissimuler le numéro d’origine. Après avoir déposé plainte, la police a reçu l’ordre d’arrêter toute personne prétendant être propriétaire du tricycle. Heureusement, le suspect s’est présenté au poste de police, affirmant que son tricycle avait été volé. Après l’avoir interrogé, il est devenu évident qu’il était responsable du crime », a ajouté la victime.

Heureusement, la tentative du suspect d’induire les autorités en erreur s’est retournée contre lui lorsqu’il s’est lui-même présenté au poste de police pour déclarer son tricycle prétendument volé. Cependant, l’interrogatoire a révélé son implication dans l’attaque à l’acide, ce qui a permis de l’appréhender.