Les travaux de réhabilitation de la route Lomé–Cotonou (phase 2) et du projet de protection côtière se poursuivent à un rythme soutenu. Ce vaste chantier multinational, financé par des partenaires techniques et financiers, illustre la volonté commune du Togo et du Bénin de moderniser leurs infrastructures tout en renforçant leur intégration régionale.
Située sur le corridor Abidjan–Lagos, la route Lomé–Cotonou est l’un des axes économiques les plus fréquentés d’Afrique de l’Ouest. Sa modernisation permettra de fluidifier le transport des personnes et des marchandises entre les deux capitales, tout en soutenant les échanges commerciaux au sein de la CEDEAO.
Une circulation améliorée et des échanges facilités
La réhabilitation de cet axe routier vise à réduire considérablement le temps de trajet entre Lomé et Cotonou, souvent ralenti par l’état dégradé de la chaussée et la congestion aux frontières.
À terme, ce projet permettra :
- Une meilleure mobilité transfrontalière ;
- Une sécurité routière renforcée grâce à des aménagements modernes ;
- Un accès facilité aux marchés et aux zones économiques des deux pays.
Ces avancées devraient également encourager le développement des zones industrielles, touristiques et logistiques le long du corridor.
La protection côtière, un enjeu environnemental majeur
En parallèle, la protection des côtes fait partie intégrante du projet. L’érosion marine, accentuée par le changement climatique, menace depuis plusieurs années les zones littorales de Lomé à Grand-Popo.
Des digues et ouvrages de défense côtière sont en cours de construction pour freiner la progression de la mer, protéger les habitations et préserver les infrastructures vitales.
Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de développement durable, conciliant croissance économique et préservation de l’environnement.
Une coopération exemplaire entre le Togo et le Bénin
Le projet de la route Lomé–Cotonou illustre la capacité de coopération entre les États voisins d’Afrique de l’Ouest.
En harmonisant leurs efforts, le Togo et le Bénin montrent qu’une intégration régionale réussie passe avant tout par des infrastructures communes solides et durables.
Ce chantier, au-delà de son aspect technique, est un symbole fort d’unité et de progrès partagé pour les deux nations.
Vers une intégration régionale durable
Les effets attendus de ce projet sont multiples :
- Amélioration du commerce interrégional ;
- Création d’emplois directs et indirects dans le secteur du BTP ;
- Renforcement de la connectivité sous-régionale ;
- Protection des populations côtières contre les aléas climatiques.
À travers ce projet, le Togo et le Bénin confirment leur engagement à bâtir une Afrique de l’Ouest plus connectée, compétitive et résiliente.
