« Quand je mourrai, je … », Francis Ngannou fait de tristes confessions
Lomé Actu, 25 juillet 2024 – La sensation de boxe camerounaise Francis Ngannou a mis son âme à nu, partageant l’impact dévastateur de la perte de son jeune fils. Le récit brut et émotionnel du combattant offre un rare aperçu des luttes personnelles derrière la personnalité publique d’un champion.
Les paroles de Ngannou dressent le portrait d’un homme aux prises avec la cruelle ironie du destin. « Toute ma vie, je me suis battu pour que ma famille ne manque de rien« , confesse-t-il, la douleur palpable dans la voix. Pourtant, au moment où cela comptait le plus, il s’est retrouvé « impuissant face à une situation réelle », incapable de sauver la seule personne qui dépendait entièrement de lui.
La description des conséquences par le boxeur est déchirante. L’autopsie, révèle-t-il, a été « la partie la plus difficile », l’obligeant à affronter la dure réalité de sa perte.
Les derniers souvenirs de Francis Ngannou sur son fils
Il a déclaré : « La dernière fois que je l’ai vu, je quittais le Cameroun, je me dirigeais vers l’ascenseur, et il était avec mon petit frère. Il ne voulait pas que je parte, il avait tellement signé sur moi au point où il ne voulait pas que je le laisse seul. Il pleurait, il ne voulait pas que je parte, mais je suis parti, car je savais que j’allais revenir !
Je pouvais l’amener partout, il ne cherchait pas à manger ou à pleurer, tant qu’il était avec moi ça lui suffisait. Il marchait à peine, mais quand j’entrais dans une pièce, tu n’avais pas besoin de savoir qui est son père, sa réaction disait tout ! »
Dans une déclaration à la fois déchirante et pleine d’espoir, Francis Ngannou admet : « Au moins quand je mourrai, je retrouverai mon enfant. » C’est un sentiment qui en dit long sur la profondeur de son chagrin et son désir de retrouvailles.
Le champion de boxe se retrouve désormais engagé dans un autre type de combat : un combat contre une tristesse accablante. Il décrit la lutte pour éviter la solitude, se forçant à quitter la maison pour échapper à « l’énergie qui l’entoure » lorsqu’il est seul avec ses pensées.