Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, a été jugé en appel pour le dépassement des dépenses de sa campagne présidentielle de 2012. La cour d’appel de Paris a condamné l’ancien chef de l’État à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis, pour « financement illégal de campagne électorale ».
La justice a relevé que Nicolas Sarkozy avait été informé des risques de dépassement des dépenses de sa campagne et avait ordonné la poursuite des meetings malgré tout. L’affaire Bygmalion, jugée en novembre et décembre derniers, a révélé un système de double facturation mis en place par l’UMP et la société de communication Bygmalion pour masquer le dépassement du plafond légal des dépenses électorales.
Les dépenses de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy avaient dépassé les 22,5 millions d’euros autorisés pour atteindre près de 43 millions d’euros. Nicolas Sarkozy a contesté toute responsabilité pénale lors des débats, accusant des proches de s’être enrichis. En plus de la condamnation de l’ancien président, Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de sa campagne, a été condamné à deux ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis pour son rôle dans cette affaire.
