La reconnaissance par l’Union Africaine de la réélection d’Azali Assoumani aux Comores le 25 janvier dernier a suscité une énorme polémique. Malgré les contestations persistantes de l’opposition quant aux résultats du scrutin présidentiel confirmé par la Cour suprême, le président de la Commission de l’Union Africaine a adressé ses félicitations à Azali Assoumani. Cette déclaration a été diversement perçue localement, avec des réactions partagées.
Moroni a salué la reconnaissance, soulignant que l’Union Africaine a suivi de près le processus électoral, le porte-parole du gouvernement. Il a encouragé l’opposition à privilégier le dialogue en vue des prochaines élections. Et ce, tout en soulignant la volonté du président Assoumani de discuter de ces élections et d’autres sujets pour l’avenir du pays. Cependant, des voix dissidentes se sont fait entendre, notamment Daoudou Abdallah Mohamed, arrivé troisième à la dernière élection présidentielle, qui a salué les institutions.
Il a demandé des explications sur les incohérences constatées. Le politicien a exprimé sa défiance envers l’Union Africaine, déclarant que l’organisation était devenue un « club d’amis qui s’entraident ». Il a également annoncé la poursuite des contestations des résultats pour obtenir un nouveau scrutin par des moyens légaux, diplomatiques et avec le soutien du peuple.
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