Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a surpris en annonçant sa candidature pour un second mandat, après avoir précédemment déclaré qu’il ne se présenterait pas.
Dans un entretien avec Jeune Afrique, il a confirmé sa décision de briguer la réélection en 2025, ce qui contraste fortement avec ses déclarations faites en septembre dernier, où il avait affirmé que son épouse lui avait conseillé de ne pas se représenter.
À l’époque, il craignait également qu’un de ses opposants ne remplace dans le futur, commentant que seuls des candidats supérieurs devraient obtenir le poste.
La situation politique est agitée en Guinée-Bissau, exacerbée par la prolongation de son mandat actuel et l’expulsion d’une délégation de la CEDEAO qui venait discuter des prochaines élections avec les leaders de l’opposition.
Cette annonce de candidature ne fait qu’ajouter à la tension politique déjà présente dans le pays, alors que les formations politiques s’opposent à ses manœuvres visant à consolider son pouvoir. Embaló doit maintenant naviguer dans ce climat tendu alors qu’il se prépare pour la campagne qui s’annonce complexe.
