Peste des petits ruminants : Le Togo lance une offensive pour éradiquer cette maladie dévastatrice

Peste des petits ruminants Togo

Le Togo a officiellement lancé un plan d’action global pour lutter contre une menace majeure pesant sur sa sécurité alimentaire et son économie rurale. Le gouvernement a adopté un plan stratégique national de lutte contre la peste des petits ruminants (PPR), une maladie très contagieuse et souvent mortelle qui affecte les ovins et les caprins.

Ce document crucial, destiné à orienter les efforts de 2025 à 2030, a été formellement approuvé le lundi 17 novembre à Lomé, lors d’une réunion rassemblant les principaux acteurs des secteurs agricole et vétérinaire.

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Une stratégie globale contre la peste des petits ruminants

La stratégie nouvellement approuvée constitue un cadre solide conçu pour coordonner une réponse à l’échelle nationale. Ses principaux objectifs sont d’harmoniser toutes les actions de lutte contre la PPR sur le territoire, de renforcer les systèmes de surveillance de la maladie et, surtout, de protéger les revenus des nombreux éleveurs qui dépendent des petits ruminants.

Le plan prévoit plusieurs mesures concrètes, notamment un important programme de renforcement des capacités des services vétérinaires, l’organisation de campagnes de vaccination systématiques pour induire l’immunité collective et la mise en place d’un système d’alerte précoce performant pour détecter et contenir rapidement les épidémies.

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Préserver un pilier économique vital

L’urgence de ce plan est soulignée par l’immense valeur du secteur des petits ruminants au Togo. Le Dr Damitoti Yempabou, directeur des services vétérinaires, a mis en lumière l’impact dévastateur de la PPR, en précisant qu’elle engendre des pertes économiques considérables pour les éleveurs. Il a indiqué : « Grâce à ce plan, nous espérons prévenir efficacement sa propagation et protéger durablement les moyens de subsistance des communautés rurales

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Ceci est crucial pour un pays où l’élevage de petits ruminants est une pratique traditionnelle profondément ancrée et une source de revenus essentielle. Les chiffres officiels pour 2024 estiment le cheptel national à 2,24 millions de moutons et 6,36 millions de chèvres, répartis sur l’ensemble du territoire, faisant de leur santé un enjeu national.

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Yas Togo