Nouvelle constitution du Togo : Une politicienne ghanéenne tire la sonnette d’alarme
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Lomé Actu, 12 août 2024 – Dans un discours qui a résonné au-delà des frontières nationales, la sommité politique ghanéenne Louisa Atta-Agyemang a publiquement critiqué les récents amendements constitutionnels du Togo.
S’exprimant lors du Forum 2024 de l’Union démocratique africaine (UDA) à Accra le 8 août, Atta-Agyemang, coprésidente de l’UDA, n’a donc pas mâché ses mots dans son évaluation de la trajectoire politique du Togo. Le cœur de la critique de cette femme politique portait sur la décision controversée du Togo d’abolir la limitation du nombre de mandats présidentiels. Ce revirement a ainsi soulevé des questions alarmantes sur la stabilité et l’engagement envers les principes démocratiques dans le pays.
Louisa Atta-Agyemang appelle à l’unité continentale contre les tendances autoritaires
« Ce changement illustre la fragilité des institutions démocratiques au Togo et la lutte continue pour la stabilité politique dans certaines régions de notre continent », a déclaré Atta-Agyemang. Les préoccupations de la dirigeante ghanéenne s’étendent au-delà du Togo, englobant la résurgence inquiétante des coups d’État militaires en Afrique de l’Ouest.
Atta-Agyemang a articulé la mission de l’ADU avec conviction : « Notre objectif est sans équivoque : défendre la gouvernance démocratique, défendre l’État de droit et favoriser la stabilité politique dans toute l’Afrique. »
En effet, le Forum 2024 a attiré des poids lourds politiques et des représentants de la société civile de toute l’Afrique. Il a été encore rehaussé par la présence du vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia. Les Forces démocratiques pour la République (FDR) du Togo ont également participé à l’événement.