« Nous souhaiterions avoir une opposition qui … », Gilbert Bawara donne une nouvelle leçon

Dans un entretien musclé accordé lundi à la chaîne panafricaine New World TV, Gilbert Bawara, ministre de la Fonction Publique et cadre de l’UNIR au pouvoir, n’a pas mâché ses mots concernant l’opposition politique nationale.
Revenant notamment sur les dispositions transitoires de la nouvelle Constitution, le membre du gouvernement a dénoncé ce qu’il considère comme des « spéculations » de la part des opposants.
Le ministre Bawara souhaite plus d’ouverture au dialogue avec l’opposition
« Nous souhaiterions avoir une opposition qui soit, je dirais, républicaine, ouverte au dialogue et au compromis, mais qui puisse aussi être intransigeante sur certains principes ou certains éléments au lieu d’avoir opté pour la contestation systématique« , a ainsi lancé le ministre Bawara.
Une attaque frontale visant le manque d’ouverture d’esprit qu’il reproche aux différentes formations de l’opposition, réputées pour leur intransigeance et leur radicalisme sur la scène politique.
« Si l’opposition prenait la mesure des réformes qui pèsent sur chacun au sein de sa formation en termes d’implantation sur le terrain, de messages à transmettre à nos concitoyens ou de la capacité des uns et des autres à apporter des éléments de solution aux défis du pays, qu’est-ce qui empêcherait nos frères et sœurs de l’opposition de dire: voici ce que nous préconiserions sur les questions sécuritaires? » a encore interrogé le cadre de l’UNIR.
Des critiques sur le fond, mais aussi sur la forme, Gilbert Bawara ayant également répondu aux interrogations sur l’après démission du gouvernement Dogbé en martelant la primauté des « dispositions transitoires » prévues par la nouvelle loi fondamentale.
« La Constitution actuellement en vigueur est celle de la 5ème République adoptée le 19 avril en 2ème lecture. C’est cette Constitution qui donne les indications sur le déroulement de la phase transitoire« , a-t-il conclu, semblant écarter tout autre scénario.