Le marché de Kantamanto ravagé par un incendie au Ghana : Cause, dégâts… ce qu’il faut savoir sur ce drame
Un incendie massif s’est déclaré dans la nuit du 1er janvier 2025 au plus grand marché de vêtements d’occasion du Ghana, Kantamanto. L’incendie a laissé des milliers de commerçants au bord de la ruine financière, leurs biens et leurs moyens de subsistance réduits en cendres.
L’incendie a détruit plus de 30 000 stands. Ce drame a transformé le marché animé du quartier d’affaires d’Accra en ruines fumantes. Le Service national des pompiers du Ghana (GNFS) a déployé 13 véhicules de lutte contre les incendies pour lutter contre les flammes. Heureusement, aucun blessé grave n’a été signalé, mais les pertes économiques sont énormes.
Les commerçants, qui dépendent du marché pour vendre des vêtements d’occasion importés, sont désormais confrontés à un avenir incertain.
Les autorités enquêtent sur la cause de l’incendie
En effet, les enquêtes préliminaires suggèrent qu’une défaillance électrique pourrait avoir déclenché l’incendie. Cependant, les autorités n’ont pas exclu une activité criminelle. Selon Alex King Nartey, porte-parole du GNFS, l’ampleur de l’incendie est catastrophique, avec des pertes estimées à des millions de dollars en monnaie locale.
L’Organisation nationale de gestion des catastrophes a lancé une enquête pour déterminer la cause exacte et s’est engagée à fournir une assistance rapide aux commerçants touchés.
Appels à l’intervention du gouvernement
L’Association des commerçants du Ghana (TAGG) exhorte le gouvernement à créer un fonds de secours d’urgence pour aider les personnes touchées.
David Kwadwo Amoateng, président de TAGG, a souligné l’importance du marché pour l’économie ghanéenne : « Ce marché est vital. Des milliers de personnes en dépendent. Sans intervention immédiate, leur source de revenus est menacée. »
Une série d’incendies qui suscitent des inquiétudes
Cette tragédie fait ainsi écho à l’incendie récent du marché d’Assiyéyé au Togo, survenu au cours de la même période du Nouvel An. Dans les deux cas, les commerçants se retrouvent avec rien d’autre que des cendres, face à un avenir incertain.
