Madagascar : Le clinique d’Oncologie devient un lieu d’échange et de soutien

Chaque mois, à Madagascar, un cercle de discussion se rassemble dans l’espace culturel de la clinique privée d’oncologie IvoKoloAina, située en périphérie de la capitale Antananarivo.

Des patients atteints de cancer, leurs proches et d’autres visiteurs se réunissent pour discuter ouvertement sur des sujets liés à la maladie, lors d’un événement animé par un spécialiste. Ces rencontres offrent aux malades l’occasion de partager leurs expériences, de trouver du réconfort et de renforcer leur bien-être psychologique.

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« Quelle est l’alimentation qui permet de rester en bonne santé et quelle est celle qui est recommandée pour les patients atteints de cancer : C’est ce dont on va parler aujourd’hui », explique en préambule le nutritionniste venu spécialement pour animer le groupe de parole.

Dans la salle à d’Ambavahaditokana, en périphérie d’Anananarivo, les questions fusent. « Puis-je encore manger de la viande rouge malgré ma chimiothérapie ? », « Comment me faire plaisir quand certains aliments sont déconseillés ? », « Les tisanes peuvent-elles aider ma mère à vaincre son cancer ? »

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La professeure Florine Josoa Rafaramino, oncologue et fondatrice de la clinique IvoKoloAina, la première clinique de Madagascar entièrement dédiée à la cancérologie, rappelle aux vingt participants présents que cette session n’est pas une consultation médicale. Il s’agit plutôt d’une occasion pour parler librement de sujets qui les préoccupent et qui leur tiennent à cœur.

« On choisit une thématique par principe, pour ne pas trop se disperser, explique l’oncologue. Ils peuvent poser n’importe quelle question. En tant que médecin, j’ai senti vraiment une évolution. Au départ, les patients, quand ils apprennent le diagnostic de cancer, généralement ils paniquent. Mais maintenant, ils ne sont plus stressés par la chimiothérapie. Ils se sont familiarisés, ils ont trouvé une nouvelle façon de vivre en faisant des activités paramédicales, autres que le traitement médical : le tabou est parti. »

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