C’est une marque de reconnaissance internationale significative. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué les efforts du Togo en matière de gestion des réfugiés et de coopération régionale.
Ces éloges ont été prononcés lors d’une réunion de haut niveau entre le président Faure Gnassingbé et une délégation de l’organe des Nations Unies conduite par Barrie Freeman, Représentant résident spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
Que retenir de la réunion ?
Les discussions, qui se sont tenues le vendredi 4 juillet, faisaient suite à une réunion ministérielle régionale historique sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés, organisée par le Togo. Cet événement, co-organisé par le gouvernement togolais et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a réuni des représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana, soulignant la collaboration croissante entre les pays d’Afrique de l’Ouest pour relever les défis liés aux déplacements.
La réunion a culminé avec la signature de la Déclaration de Lomé. C’est un engagement des pays participants à renforcer les mécanismes de protection des réfugiés et à améliorer la coordination transfrontalière. La délégation de l’ONU a exprimé sa profonde gratitude au pays pour son leadership dans la facilitation de cet accord crucial.
Politiques progressistes du Togo en matière de réfugiés
Au cours des discussions, les responsables de l’ONU ont souligné les initiatives nationales du pays visant à protéger les personnes déplacées, notamment l’amélioration des procédures d’asile et des programmes d’intégration sociale. Raouf Mazou, Haut-Commissaire assistant du HCR chargé des opérations, a insisté sur le fait que la réponse aux réfugiés doit aller au-delà des préoccupations sécuritaires.
« La réponse aux situations d’asile et aux mouvements de réfugiés est une réponse qui va au-delà de l’aspect sécuritaire », a déclaré M. Mazou.
Le Dialogue de Lomé, lancé en mars 2024, représente un effort proactif du pays dirigé par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, et de ses voisins pour relever les défis complexes posés par les déplacements forcés.
