Élections législatives et régionales au Togo : le CAR dit ses vérités aux gouvernements
À quelques semaines des élections législatives et régionales au Togo, la scène politique s’anime avec des critiques émanant de divers acteurs. Alors que la plupart des partis de l’opposition ont confirmé leur participation aux scrutins à venir, ils ne cachent pas leur mécontentement vis-à-vis des méthodes employées par le gouvernement.
Yao Daté, président du Comité d’action pour le renouveau (CAR), a exprimé ces préoccupations dimanche dernier.
selon lui, « Le gouvernement a ignoré les multiples appels de la classe politique à des discussions approfondies sur les conditions d’organisation des élections apaisées et s’est obstiné à dérouler son agenda unitaire ».
Yao Daté
Par ailleurs, l’une des principales critiques du CAR concerne le non-renouvellement des membres de la Commission électorale, dont le mandat a expiré il y a plusieurs mois. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’impartialité et à la transparence du processus électoral.
Cependant, le CAR n’a pas émis de critiques spécifiques concernant le nouveau découpage électoral. La future Assemblée nationale comptera 113 députés, soit une augmentation par rapport aux 91 actuels.
Les élections groupées sont prévues pour le 13 avril, mais les inquiétudes persistent quant à l’équité et à la légitimité du processus électoral. Les tensions politiques pourraient s’intensifier à mesure que la date des élections approche, avec des partis de l’opposition et des organisations de la société civile appelant à des réformes plus profondes pour garantir des élections libres et justes.