Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), est sorti du silence concernant le gouvernement récemment formé de la Ve République. Dans sa première réaction publique, l’éminent chef de l’opposition n’a pas mâché ses mots, exprimant de vives critiques et sa déception face au nouveau dispositif politique. Son analyse a été rapide et sévère, qualifiant le remaniement tant attendu d’échec des promesses de renouveau.
L’essentiel des critiques de Fabre porte sur l’absence de nouveaux visages aux postes clés. Il a résumé son point de vue par cette remarque cinglante : « La montagne a accouché d’une souris ». Cette expression traduit sa conviction que le long et important processus de formation d’un nouveau gouvernement pour la Ve République n’a abouti qu’à des changements mineurs.
Il a notamment déclaré que « ce sont presque les mêmes qui occupent les postes stratégiques », suggérant un simple recyclage de la vieille garde plutôt qu’un nouveau départ.
Pour Jean-Pierre Fabre, cette continuité au sein de l’exécutif laisse entrevoir des perspectives inquiétantes pour l’avenir de la nouvelle République. Il affirme que le discours officiel, qui a présenté la Ve République comme l’incarnation d’un changement et de réformes profonds, est contredit par la réalité de la composition du nouveau gouvernement. Le chef de l’opposition affirme que les espoirs d’un changement tangible, exprimés par une partie importante de la population togolaise, ont été ignorés lors de la composition finale de l’exécutif.
Allant au-delà d’une simple critique des nominations, la déclaration de Jean-Pierre Fabre appelle à une transformation plus fondamentale. Il présente ce remaniement comme un ajustement qui ne répond pas aux problèmes structurels plus profonds.
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