Baltasar Ebang Engonga, surnommé Bello, a comparu lundi 30 juin dernier devant le tribunal de Malabo pour le début de son procès.
Ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), ce haut fonctionnaire est accusé de détournement de fonds publics, d’enrichissement illégal et d’abus de pouvoir.
Incarcéré depuis dix mois à la prison de Black Beach, il a été placé en détention préventive en septembre 2024 dans le cadre de cette affaire, qui a secoué le pays en raison d’allégations graves à son encontre. Le parquet lui reproche d’avoir utilisé sa position au sein de l’ANIF pour transférer des fonds publics vers des comptes personnels.
L’ambiance autour de ce procès est particulièrement électrique, surtout après la divulgation, en novembre 2024, de plusieurs vidéos compromettantes impliquant Ebang Engonga dans des scènes intimes avec diverses partenaires, y compris des proches de hauts dignitaires.
La diffusion de ces vidéos a entraîné des mesures gouvernementales, telles que des restrictions sur Internet et des annonces de sanctions.
Bien que Baltasar Ebang Engonga ait été démis de ses fonctions par décret présidentiel, il se retrouve aujourd’hui devant la justice pour des accusations principalement financières, tandis que les aspects liés à sa vie privée semblent être mis de côté dans ce procès.
