Gros clash entre Alain Foka et Nathalie Yamb au sujet des régimes militaires au Sahel
Lomé Actu, 19 août 2024 – Deux personnalités publiques de premier plan camerounais font la une des journaux alors qu’ils s’affrontent au sujet des régimes militaires au Sahel. Alain Foka et Nathalie Yamb, deux figures éminentes du panafricanisme, sont empêtrés dans un conflit houleux.
Nathalie Yamb est bien connue pour sa position anti-impérialiste résolue et son soutien aux prises de pouvoir militaires dans plusieurs pays du Sahel. Elle s’est depuis longtemps positionnée comme une voix redoutable contre l’ingérence occidentale dans les affaires africaines. De son côté, Alain Foka, journaliste célèbre et animateur d’Archives d’Afrique, a rallié des soutiens à un continent libéré de la domination étrangère, trouvant un écho auprès de millions de personnes grâce à son contenu engageant sur YouTube.
La fracture grandissante entre Alain Foka et Nathalie Yamb
Foka soutient que la vague récente de coups d’État en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Niger, représente une rébellion nécessaire contre des régimes corrompus, souvent contrôlés par des puissances extérieures. Il salue des personnalités militaires comme Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, Mamadi Doumbouya et Abdourahamane Tiani, les considérant comme des leaders transformateurs qui remanient les cartes politiques obsolètes pour résoudre efficacement les problèmes de sécurité.
À l’opposé, Nathalie Yamb se sert des médias sociaux pour démanteler le récit de Foka. Elle affirme que les environnements au Mali, au Niger et au Burkina Faso sont en proie à des conflits et à une déstabilisation internationale. En outre, elle critique Foka pour avoir inclus Doumbouya dans ses éloges, alléguant qu’il n’a pas réussi à détourner l’attention des implications de la Guinée avec des intérêts étrangers.
La tension monte lorsque Yamb qualifie Foka d’« homme d’affaires sans foi ni loi » et remet en question son intégrité. Elle suggère que ses associations passées au sein du système de la Françafrique ternissent sa crédibilité.