Frédéric Lawson-Body : Le légendaire volleyeur togolais qui a un stade à son nom en France
Plusieurs décennies se sont écoulées depuis que le monde du volley-ball togolais a pleuré la perte prématurée de l’une de ses étoiles les plus brillantes, Frédéric Lawson-Body Têtêvi, affectueusement connu sous le nom de « Fred ».
Né à Lomé, au Togo, le 28 février 1956, Lawson-Body est passé du statut de jeune gardien de but à celui d’icône vénérée du volley-ball, un parcours marqué par la passion, le talent et un dévouement sans faille. Décédé le 14 octobre 1989, à Poitiers, en France, le volleyeur a laissé une marque indélébile sur le sport et dans le cœur de ceux qui l’ont connu.
Une carrière légendaire
L’ascension de Frédéric Lawson-Body dans le monde du volley-ball est tout à fait remarquable. Initié à ce sport lors de ses études au pensionnat de Togoville, il fait rapidement preuve de prouesses sur le terrain, gagnant une place dans l’équipe de son école secondaire à l’âge de 15 ans seulement.
Son talent s’épanouit davantage lorsqu’il porte les couleurs de son université et représente plus tard le Togo sur la scène internationale, obtenant sa première sélection contre le Nigeria lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique.
Frédéric Lawson-Body a fait des vagues en France
L’attrait de la compétition internationale attire Lawson-Body au-delà des frontières togolaises, ce qui l’amène à exercer son métier en Côte d’Ivoire avant de s’embarquer pour un voyage transformateur en France.
C’est dans les ligues françaises qu’il s’est véritablement fait remarquer, en rejoignant d’abord la Nationale 1B avant de monter en Nationale 1A avec des passages à Bordeaux et de s’installer finalement à Poitiers en 1985. Parallèlement à ses activités sportives, Lawson-Body poursuit ses études, incarnant ainsi l’essence même de l’étudiant-athlète.
Une fin tragique
Malgré son ascension fulgurante et son engagement indéfectible pour le sport, une tragédie survient le 7 octobre 1989, quelques heures seulement avant un match crucial. Une méningite bactérienne a mis fin à la carrière prometteuse de Frédéric Lawson-Body. Il a lutté vaillamment pendant une semaine avant de succomber à la maladie.
Aujourd’hui, la mémoire de Frédéric Lawson-Body reste vivante, immortalisée dans les annales de l’histoire du volley-ball et chérie par ceux qui ont eu le privilège de le connaître. Son esprit vit encore dans les couloirs sacrés du Stade Poitevin, ornés de son portrait plus grand que nature.