France : Une rumeur persistante sur l’identité de genre de Brigitte Macron

Née le 13 avril 1953 à Amiens sous le nom de Trogneux, Brigitte Macron est l’épouse d’Emmanuel Macron, qui occupe le poste de président de la République française depuis le 14 mai 2017.

Avant sa retraite, elle était professeure de lettres. Depuis 2019, elle préside la Fondation des Hôpitaux. Les médias la qualifient parfois de manière informelle de « Première dame de France ».

Depuis 2021, une rumeur circule concernant l’identité de genre de Brigitte Macron, la compagne du président français.

Cette théorie affirme que Brigitte Macron serait une femme transgenre. Récemment, Emmanuel Macron a publiquement démenti cette rumeur, la qualifiant d' »humiliation ».

C’est la première fois que le président de la République répond en personne aux rumeurs persistantes et infondées entourant son épouse.

« Il y a des petits gestes du quotidien, et les vexations et les humiliations qui sont insupportables et qui continuent d’exister dans le comportement de certains », a affirmé Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron

Le chef de l’État a mentionné une fausse nouvelle qui circule depuis un certain temps, alléguant que Brigitte Macron serait une femme transgenre née sous le nom de Jean-Michel Trogneux. Quelle est l’origine de cette rumeur et comment a-t-elle réussi à se propager à une telle échelle ?

Une fake news issue des mouvances d’extrême droite

Cette fausse information, qui prétend que Brigitte Macron serait en réalité un homme nommé Jean-Michel Trogneux, trouve son origine dans les milieux d’extrême droite. Elle a émergé en plein cœur de la campagne présidentielle de 2021.

À l’origine de cette rumeur, une internaute anonyme a semé le doute sur Facebook, se présentant comme une journaliste indépendante. Plus tard, cette allégation a été discutée lors d’un live avec une voyante, attirant l’attention de centaines de milliers de personnes.

La diffusion de cette fausse information a également trouvé écho dans la revue d’extrême droite Faits et Documents, qui lui a consacré plusieurs numéros prétendument axés sur une enquête sur Brigitte Macron.

Après sa publication, cette fake news s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux, étant reprise par des sites complotistes et des comptes d’extrême droite.

Selon Pierre Lefébure, enseignant-chercheur en sciences politiques, cette rumeur s’inscrit dans une guerre culturelle menée contre le libéralisme représenté par Emmanuel Macron. Cette désinformation malveillante, propagée par l’extrême droite, a ainsi atteint son objectif en suscitant une réaction de la part du président de la République.

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