Le Premier ministre François Bayrou semble voir la menace de la censure s’éloigner après l’utilisation consécutive de l’article 49-3 pour faire passer le budget et le projet de loi de finances de 2025.
Alors que deux motions de censure doivent être examinées ce mercredi, le Parti socialiste (PS) a déjà déclaré qu’il ne voterait pas en faveur de ces motions. De plus, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a indiqué que son parti ne souhaitait pas « aggraver l’instabilité », suggérant également une opposition à la censure.
Les signaux actuels laissent penser que les 124 députés du RN ne s’opposeront pas au gouvernement, rendant ainsi le scénario d’une censure moins probable. Par ailleurs, les membres de La France Insoumise (LFI) appellent à un vote pour une censure responsable, en désignant le budget comme nocif pour le pays.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a souligné la complexité de la décision de s’abstenir et a mis en avant les conséquences sur les collectivités locales et les associations dépendantes de la commande publique. Les écologistes, quant à eux, blâment principalement le gouvernement pour son incapacité à entendre le peuple.
Du côté du gouvernement, bien que des défis subsistent, l’entourage de Bayrou affiche un certain optimisme quant à la stabilité de l’administration jusqu’à l’automne.
