La tombe de Jean-Marie Le Pen a été vandalisée moins de trois semaines après son enterrement, déclenchant une vive réaction de la part des autorités françaises.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié cet acte de « véritable abjection », soulignant l’importance du respect dû aux défunts.
Le Pen, fondateur du parti d’extrême droite Front national, avait des opinions controversées sur des sujets tels que l’immigration et le multiculturalisme, ce qui lui avait valu à la fois des fervents supporters et des détracteurs acérés.
Son enterrement a eu lieu le 11 janvier dernier à La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, où il a été inhumé dans une tombe familiale. Les autorités locales ont indiqué que la sécurité autour du cimetière avait été temporairement renforcée aux jours suivant l’enterrement, mais qu’elle avait ensuite été réduite.
À la suite de la dégradation de la tombe, elles ont décidé d’augmenter à nouveau les patrouilles policières dans la zone, considérant le caractère exceptionnel de cet événement.
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Les opinions de Jean-Marie Le Pen, entachées par des accusations d’antisémitisme et de discrimination, continuent de provoquer des tensions en France, illustrant la polarisation des débats politiques autour de son héritage.
Saccager la tombe de Jean-Marie Le Pen est ouvertement barbare. C’est un acte agressif, aveugle, imbécile, vulgaire, démontrant à quel point ses auteurs manquent de toutes les qualités et les vertus qui font la civilisation. Je transmets à la famille du défunt toute ma… pic.twitter.com/MmdyTHlDUa
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) January 31, 2025
Indignation devant la profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen.
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) January 31, 2025
Ceux qui confondent combat politique et insulte aux morts ne méritent aucun respect. pic.twitter.com/TDYbgS2INN