États-Unis : Le « Bill Gates britannique », Myke Lynch, au coeur d’un scandale de fraude
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Le « procès du siècle » aux États-Unis s’apprête à débuter avec Mike Lynch, surnommé le « Bill Gates britannique », sur le banc des accusés à San Francisco. En 2011, ce magnat de l’informatique a vendu sa société Autonomy à Hewlett-Packard (HP) pour 11 milliards de dollars, une transaction entachée de soupçons de fraude qui a été qualifiée par les procureurs américains de « plus gros scandale de fraude » de l’histoire de la Silicon Valley.
Autrefois respecté en Grande-Bretagne, Mike Lynch se retrouve confronté à des accusations de falsification des comptes pour augmenter le prix de vente, une accusation qu’il nie en pointant du doigt la responsabilité d’HP. Malgré son passé d’entrepreneur respecté et décoré, Mike Lynch risque jusqu’à 25 ans de prison s’il est reconnu coupable dans ce procès qui durera trois mois devant un jury à San Francisco.
L’ancien directeur financier d’Autonomy avait déjà été condamné à cinq ans de prison dans cette affaire il y a quatre ans, mettant en lumière les enjeux importants de cette affaire qui secoue le monde des affaires et de la technologie.