Le président américain Joe Biden a décerné, le 4 janvier 2025, la prestigieuse « Médaille présidentielle de la Liberté » à 19 personnalités issues des domaines politique, sportif et culturel.
Cette distinction, la plus haute honorant un civil aux États-Unis, récompense des contributions exemplaires aux valeurs, à la sécurité ou à la paix mondiale. Parmi les lauréats, des figures célèbres telles que le chanteur Bono, le basketteur Magic Johnson, l’acteur Denzel Washington et le footballeur Lionel Messi ont été mises à l’honneur.
Mais au-delà de ces choix consensuels, certains noms ont retenu l’attention pour leur dimension politique. C’est le cas d’Hillary Clinton, ancienne candidate démocrate face à Donald Trump en 2016, ou encore de George Soros, grand soutien du Parti démocrate, qui incarne une opposition marquée à la mouvance trumpiste.
Ces décorations, remises à quelques jours de l’entrée en fonction de Donald Trump pour un second mandat, semblent chargées de symboles. À titre posthume, une médaille a été attribuée à Robert Francis Kennedy, père de Robert F. Kennedy Jr., futur ministre controversé de la Santé sous Trump.
Liz Cheney, autre figure en rupture avec l’ex-président, a également reçu une distinction. Ces choix reflètent un message clair de Joe Biden, qui, en honorant des personnalités ouvertement critiques envers Donald Trump, réaffirme ses valeurs démocratiques face à une ère politique qui s’annonce tendue.
